À Wépion, durant la deuxième semaine de février, le site de La Marlagne s’est transformé en un véritable bouillon de cultures sous les effets magiques de la compagnie Transeen-Danse, ‘Danse Contemporaine Métissée’.

Le spectacle et le projet au titre sibyllin, “Ce n’est pas du sable mais on ne le saura qu’après”, s’attachent à «mettre en valeur ce qu’il peut y avoir  d’universel dans le rapport à la spiritualité, afi n de rappeler à nos mémoires un socle commun d’humanité, au-delà des normes et dogmes qui peuvent nous enfermer
et nous faire construire des murs face à nos voisins ».

À l’heure chaotique que nous vivons, traversée par des événements pour le moins perturbants, où nous pouvons nous sentir ou ne pas nous sentir Charlie, les outils pédagogiques et artistiques proposés par la Compagnie tombent fortement à propos « pour construire une cohabitation pacifique entre des personnes d’origines, de convictions et de modes de vie différents ».

Créée en 2002 par Coline Billen, chorégraphe et licenciée en anthropologie, la compagnie Transeen-Danse rassemble des artistes de cultures et convictions spirituelles différentes, originaires  de Belgique, France, Italie, Burkina Faso, Haïti, Lybie, Pays-Bas, Rwanda, Congo, Maroc « autour de recherches artistiques et philosophiques basées sur la pluralité des lectures de l’actualité et de l’histoire ».
Coline Billen a eu l’idée de ce spectacle sur une plage de Calabre en Italie...

Chantal Godard

Retrouvez l'entiereté de cet article dans Confluent 497 du 20 février 2015